Agnès hier et aujourd’hui
Un diptyque composé de L’École des femmes (1662) de Molière et de Agnès (1995) de Catherine Anne.
Mise en scène de Catherine Anne
Agnès – Ed. Actes Sud-Papiers, 1987 et 1999
- Avec
- Morgane Arbez
Agnès (L’école des femmes) – Agnès jeune fille (Agnès) - Léna Bréban
Chrysalde (L’école des femmes) – Madeleine, le jeune étranger (Agnès) - Marie-Armelle Deguy
Arnolphe (L’école des femmes) – Le père (Agnès) - Océane Desroses
Enrique (L’école des femmes) – Ludovic, le jeune employé du pressing (Agnès) - Caroline Espargilière
Horace (L’école des femmes) – Agnès adulte (Agnès) - Évelyne Istria
Alain (L’école des femmes) – La grand-mère, la patronne du pressing (Agnès) - Lucile Paysant
Le notaire (L’école des femmes) – Pierre (Agnès) - Stéphanie Rongeot
Oronte (L’école des femmes) – Hélène, le gynécologue, l’homme au chapeau mou (Agnès) - Mathilde Souchaud
Georgette (L’école des femmes) – Agnès à 12 ans (Agnès)
- Scénographie Sigolène de Chassy
Lumières Nathalie Perrier
Assistée de Mathilde Chamoux
Son Madame Miniature
Assistée de Thomas Laigle
Costumes Floriane Gaudin
Assistée de Sarah Lazaro
Perruques Laurence Berodot et Mélanie Gerbaux
Assistant à la mise en scène Damien Robert
Régie Générale Arnaud Prauly
Production : À Brûle-pourpoint / Coproduction : Espace Malraux – Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie / Le Théâtre des Quartiers d’Ivry / La Comédie de Picardie. Avec le soutien du DIESE # Rhône-Alpes et la participation artistique de l’ENSATT et du Jeune Théâtre national
- Descriptif
Deux pièces montées dans la même scénographie, avec une seule troupe de comédiennes : une distribution exclusivement féminine pour travailler la question homme/femme dans le rapport aux corps, aux jeux du pouvoir et de la séduction. Il s’agit d’impliquer une troupe de comédiennes dans l’interprétation de ces pièces portant sur des sujets douloureux (le viol, l’inceste, l’adultère, le « cocuage »), afin de proposer un regard et une distance, une théâtralité, en s’éloignant du naturalisme.
Agnès (1994), aborde franchement la question du viol incestueux et la nécessité pour Agnès de reconstruire sa vie par la parole pour se libérer de l’emprise.
L’École des femmes (1662), éclaire tout autrement la question de désir incestueux et des souffrances qu’il peut générer. Écrites l’une « au nom de la fille », et l’autre « au nom du père », elles peuvent se répondre, ouvrir un chemin de compréhension ; permettre aux spectateurs un voyage et une réflexion. Dans ces deux textes, il est question d’amour, de désir, d’affection, de passion, de pouvoir et de face à face masculin/féminin.
- Création du 6 janvier au 2 février 2014 au Théâtre des Quartiers d’Ivry (Théâtre Antoine Vitez)
- Tournée
- Espace Malraux – Scène Nationale de Chambéry du 4 au 8 février 2014
- Comédie de Picardie – Amiens du 11 au 15 février 2014
- Rayon Vert – Saint Valéry en Caux les 20 et 21 février 2014
- Théâtre Jean Vilar – Saint Quentin les 9 et 10 mars 2015
- Théâtre National Populaire – Villeurbanne du 19 au 27 mars 2015
- Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine – du 19 au 27 mars 2015
61 représentations
- La Presse (extraits)
- Agnès – Juste, percutant, et poignant (…) Époustouflante Marie-Armelle Deguy qui nous fait admettre sans broncher son travestissement (…) Brillante Morgane Arbez (…) Impeccable, encore, Léna Bréban. (…)
- 07/01 – T. Baudeau – Fous de théâtre
- Un diptyque saisissant (…) on sort de la salle obscure, après les salves d’applaudissements, avec le rire aux lèvres et le questionnement lucide et combatif sur ces atavismes révoltants. Un théâtre bien utile, oui vraiment.
- 14/01 – Spectacles Sélection
- La très classique École des femmes revue par des femmes devient très moderne. Leurs jeux limpides et réjouissants font une percée que l’on n’avait encore jamais vue.
- 10/01 – Un fauteuil pour l’Orchestre
- Un spectacle saisissant et bouleversant (…) Un spectacle extrêmement fort, qui met à mal nos bonnes consciences, brise nos tabous, rompt le silence sur les secrets enfouis que notre société refoule toujours.
- 14/01 – Irène Sadowska Guillon – Kouran d’Art
- Une critique de la folie masculine qui donne aux rires un délicieux goût d’amertume et d’intelligence. Toutes les interprètes réalisent là un travail réjouissant (…).
- 14/01 – Bruno Fougniès – Reg’Arts
- Un spectacle d’aujourd’hui en résonance extrême avec tous les temps.
- 14/01 – Véronique Hotte – Le Théâtre du blog
- La mise en scène de Catherine Anne, âpre et violente… appelle à une lutte, une révolte. C’est une gifle qu’elle donne à la domination des hommes, une gifle qui fait du bien.
- 14/01 – Bruno Fougniès – Reg’Arts
- Dans les différents registres, Morgane Arbez (les deux Agnès) Marie-Armelle Deguy (le père d’Agnès et Arnophle), Evelyne Istria (grand-mère d’Agnès et Alain, valet d’Arnolphe), contribuent, dans une belle unité avec leurs partenaires, à la réussite de ce diptyque théâtral militant.
- 18/01 – Jean Chollet- Webthea