Jean et Béatrice

 

© H.Bellamy

Texte de Carole Fréchette

co-édition Leméac, Actes Sud-Papiers, 2002

Mise en scène de Catherine Anne

  • Avec
  • Thierry Belnet – Jean
  • Fabienne Lucchetti – Béatrice

  • Musique Pascal Sangla
  • Costumes, accessoires, conseils scénographiques Karin Serres
  • Lumière Stéphanie Daniel

Production : Théâtre de l’Est parisien – Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et l’aide de l’ADAMI

  • Descriptif

Jean et Béatrice… l’histoire

Dans son appartement au trente-troisième étage d’une tour moderne, Béatrice attend, telle une princesse aux longs cheveux qui guette son chevalier. Elle a placardé dans toute la ville une affiche promettant une récompense substantielle à celui qui pourra l’intéresser, l’émouvoir et la séduire. Dans l’ordre. Un homme se présente, Jean, prêt a se soumettre aux trois épreuves. Commence alors le jeu, qui se déploie en trois temps : celui de la fascination, celui de l’émotion, celui de la séduction. À travers les habiletés de l’un, les résistances de l’autre, à travers toute cette artificialité consciemment mise en place, apparaît doucement une part de leur vérité et se dessinent avec douleur leur désir d’amour et leur incommensurable peur d’aimer. Carole Fréchette

Comme sur un ring….

Après avoir mis en scène, en 1998, une des premières pièces de Carole Fréchette : Les Quatre Morts de Marie, je suis heureuse de pouvoir faire découvrir ou redécouvrir son écriture si simple, si étrange et si profonde. Pour Jean et Béatrice, la mise en scène sera d’abord mise en corps de l’espérance (le désir ?) et mise en corps de la peur de l’autre. Aussi, mise en musique du rêve. Mise en musique du silence. J’imagine un endroit très nu et clos. Comme une chambre, comme un ring. Et là-dedans, entre les murs et la haute fenêtre fermée contre le ciel, une sorte de parade animale. Une sorte de danse des possibles histoires entre cette femme étrange – princesse solitaire – et cet homme rugueux – chasseur affamé de fric. Ils sont drôles ces personnages, si fragiles et si chargés d’armures ! J’imagine une interprétation qui frôle le pas de deux. De la musique, parfois, en coup de vent. Et ça joue vite, emporté, swinguant même. Catherine Anne

  • Création le 28 novembre 2003 au Théâtre de l’Est parisien
  • 18 représentations